Nos étoiles contraires – John Green

Cher lecteur, lectrice,

Je vais te parler aujourd’hui d’un livre que tu ne peux pas ne pas connaître ! Véritable phénomène de la littérature Yong Adult, John Green a fait un tabac avec son roman Nos étoiles contraires. Tu en as peut-être même vu l’adaptation au cinéma.

Personnellement, je viens seulement de lire ce roman. Oui j’aime bien aller nager une fois que la mer est calme, lorsque les vagues du succès se sont retirées.

John Green nous fait vivre le quotidien d’Hazel, 16 ans, atteinte d’un cancer réduisant considérablement ses capacités pulmonaires. Elle rencontre au cours d’une réunion d’un groupe de soutien, Augustus, en rémission d’un cancer des os. Bien sûr, ces deux là vont s’aimer mais le cancer en décidera autrement …

Alors oui, ne nous voilons pas la face plus longtemps, ce livre est poignant et la boule dans ma gorge a parfois été bien douloureuse. John Green décrit avec beaucoup de justesse le quotidien de ces deux adolescents que le cancer a miné, leurs sentiments d’injustice face à cette maladie, l’isolement, le regard de leurs proches.

Cependant, malgré la justesse des personnages, je n’ai pas trouvé l’intrigue par elle-même très réaliste. Le voyage à Amsterdam dans le but de rencontrer un écrivain alcoolique et acariâtre, ainsi que la relation qui s’en suit entre ce dernier et nos deux jeunes gens ne collent pas.

Quant à la conclusion de ce roman … Je suis perplexe. J’ai la vague impression que John Green ne savait pas trop comment conclure son roman ou alors il y a dans cette fin un message que je n’ai pas compris.

Malgré ces quelques petit défauts, Nos étoiles contraires reste un livre très émouvant et un magnifique témoignage du quotidien douloureux que mène ces adolescents contre la maladie et finalement contre eux-mêmes. Augustus souligne à juste titre que le cancer est une partie de lui et non un virus extérieur.

Je conseillerais sans hésiter cette lecture à tous les adolescents et j’en retiendrais les nombreux petits messages d’espoir semés par Hazel et Augustus.