Sweetheart – Kay Bromberg

sweet heartTout a commencé par une invitation. Au mariage de mon ex-fiancé. J’aurais dû l’ignorer. La mettre à la poubelle. La brûler. Mais je ne l’ai pas fait. Je viendrais accompagnée. Et mon assistante a accidentellement envoyé ma réponse.
C’est là qu’entre en scène Hayes Whitley. Mégastar de cinéma. L’homme qui a ravi le cœur de millions de fans. Mais moi, je lui avais donné le mien neuf ans auparavant. C’était mon premier
amour. Il était mon tout. Jusqu’au moment où il a pris la tangente pour poursuivre ses rêves sans le moindre au revoir.
Lorsqu’il s’est pointé, sortant de nulle part, dix ans plus tard, j’aurais mieux fait de garder mes distances. J’aurais dû rejeter sa proposition de m’accompagner au mariage de mon ex.
Je n’aurais jamais dû le laisser m’embrasser. Mais je ne l’ai pas fait. Et maintenant, nous nous retrouvons à nous demander si les morceaux de la vie que nous avons partagée autrefois s’emboîteraient toujours d’une façon ou d’une autre.

Je remercie les éditions Hugo&cie pour la lecture de ce roman.


Cher lecteur, lectrice,

comme vous le savez, et si vous ne le savez pas c’est que je ne vous saoule donc pas assez avec ça, mais Driven est ma saga new romance chouchou ❤ Alors oui, je ne l’ai pas encore terminé mais les trois premiers tomes suffisent déjà amplement à mon bonheur *instant fangirl*.

J’attendais donc avec beaucoup d’impatience le nouveau roman de Mme Bromberg. D’autant plus qu’au-delà de l’histoire, j’avais adoré la plume de l’auteure.

Alors ai-je aimé Sweetheart ? Oui ! Carrément ! Je n’y ai pas retrouvé 100% des ingrédients qui m’avaient séduite dans Driven mais bon, nous ne sommes pas du tout dans le même univers.

L’histoire est racontée des points de vue de Saylor et d’Hayes ce qui apporte un gros plus, particulièrement dans un one-shot. Les sentiments sont plus complets. J’ai eu l’impression qu’il y avait plus de chapitres consacrés à Saylor mais ce n’est pas pour me déplaire, vu que j’ai entièrement accroché avec sa psychologie et son vécu. Je me suis énormément retrouvée dans ce qu’elle a vécu, comment on peut devenir une autre personne simplement pour correspondre à un idéal, qui n’est pas forcément le notre. Se construire un personnage par manque de confiance en soi, loin de notre vraie personnalité, de ce qui fait notre singularité, pour coller aux attentes d’un homme que l’on croit aimer.

Malgré cette faiblesse que l’on perçoit clairement, j’ai aimé qu’elle ait pris conscience de sa situation à temps et qu’elle s’en soit sortie seule, de sa propre volonté et que l’histoire avec Hayes ne commence qu’après cet événement. C’est une femme indépendante, qui galère mais qui se démène pour aller au bout de son rêve *girlpower*.

C’est là que débarque Hayes, son premier amour. Qui n’a pas déjà eu un petit pincement au cœur en repensant à cet homme ? Alors le revoir 10 ans après, devenu un « homme » et surtout la star la plus bankable d’Hollywood ? Je vous rassure, à ce moment là, l’auteure à la décence de ne pas tomber dans le cliché. Non, Saylor et Hayes ne vont pas se sauter dessus dès le premier regard. Leur histoire est compliquée. J’ai été subjuguée par la manière dont l’auteure nous fait ressentir la multitude des sentiments des personnages. Toutes les questions en suspens, les ressentiments, l’amertume, la souffrance, la colère et puis l’envie de faire table rase pour tourner la page, sans pour autant changer de roman 😉

Hayes est loin du personnage tourmenté de Colton ❤ (Driven) et pourtant au fil des pages j’ai découvert une personnalité beaucoup plus complexe que le playboy sur papier glacé au sourire ultra bright. Si Saylor a joué un personnage durant un temps, jouer la comédie est le quotidien d’Hayes. Je me doutais que les paillettes ne devaient pas être de tout repos mais ce que l’on découvre à propos de l’histoire d’Hayes est bien pire que les simples rumeurs. Là encore, tout est question d’un rôle à jouer pour satisfaire l’opinion publique. On comprend alors pourquoi les moments passés avec Saylor sont une bouffée d’authenticité pour lui. J’ai beaucoup apprécié la subtilité de ce parallèle entre Saylor et Hayes.

Kay Bromberg m’a à nouveau enchanté par l’intensité de son style. Les émotions sont palpables, et merveilleusement bien décrites. On sent bien que l’auteure n’en est pas à son premier roman, sa plume est riche, détaillée, sensuelle et élégante. Comme dans le troisième tome de Driven, elle m’a réservé un final à la hauteur de mes attentes. J’admets qu’il peut paraître un peu trop versé dans le cliché romantique mais punaise qu’est ce que j’aime ce genre de scène finale !

Sweetheart est un roman très très agréable, parfois drôle souvent intense. J’ai également apprécié qu’il s’agisse d’une histoire unique et non d’une nouvelle saga. Mais je vous rassure, Mme Bromberg nous réserve un spin-off sur le frère de Saylor 😉 Je vous ai dit que j’avais hâte de le lire ?

Parce que l’amour, c’est comme la magie. On peut s’interroger – comment il arrive, quand il arrive, pourquoi il vous bouleverse quand il arrive, et comment vous avez pu exister avant qu’il n’arrive -, mais il est possible de n’avoir jamais les réponses.

Parfois il suffit d’y croire sans se poser de questions.

Enjoy

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