Stand out – Tome 1 : Boby – Jane Devreaux

Boby entre dans le stade sous les hourras du public. Mais ce qui devait être un match facile, se transforme en scène de Mad Max. Et quand Boby ôte le casque de celui qui l’assaille, il découvre une frêle jeune fille, Mila. Son regard ne va plus le lâcher, et quand les flics vont l’embarquer, Boby va, en une seconde, prendre une décision qui va changer le cours de sa vie : la sauver. Pourtant tout les oppose : il est d’un milieu aisé, même si il ne le fréquente guère, elle ne connait pas sa vraie famille. Il a fait des études de sport à Winsted, roule en 4×4, elle est pauvre et sans-papiers. Leur apprentissage de la vie commune semble compromis par leur entourage, même les copains de Boby, qui n’en sont plus à un dérapage près par amour, semblent leur tourner le dos. Comment Mila peut-elle accepter cette vie qu’elle a pourtant rêvée ? Comment Boby fera-t-il comprendre à Mila qu’elle compte plus que tout à ses yeux ? Il leur faudra une grande dose de délicatesse et d’écoute pour enfin admettre que les barrières sont faites pour être écartées.

Je remercie les éditions Hugo&cie pour la lecture de ce roman.

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Cher lecteur, lectrice,

me voilà bien embêtée pour écrire cette chronique car contrairement aux Hugo que j’ai pu recevoir depuis le début de cette année, Stand out est une lecture mitigée.

Pourtant, comme vous avez pu le lire, le résumé est assez original, pour une fois c’est l’héroïne qui possède un passé trouble et le héros qui est bien sous tous rapports. L’inversion du schéma classique m’a intrigué, malheureusement cela n’a pas fonctionné sur moi.

Le roman est assez court (305 pages), la mise en place du contexte est donc rapide et l’intrigue commence quasiment tout de suite. Ce démarrage « en trombe » permet très certainement d’accrocher le lecteur … ou pas ! Personnellement, je suis restée assez distante par rapport à l’enchaînement des événements, je les ai même parfois trouvé peu crédibles.

Je n’ai absolument rien ressentie pour Mila, notre héroïne écorchée par la vie. Sa situation ne m’a pas touché et je l’ai même trouvé agaçante sur la fin du roman. Là où son entourage trouve enfin l’espoir et commence à s’en sortir, Mila reste sur son entêtement et rejette le bonheur qui lui tend les bras.

Vous allez me dire que le héros doit bien rattraper un peu les choses quand même ?! Alors oui, mais … ce n’est pas non plus un coup de cœur. Boby, on ne va pas se mentir, c’est juste LE mec parfait. Doux, attentionné, très généreux, patient, sportif et canon … oui, mais … il est trop lisse pour moi ! Là vous avez le droit de me dire que je suis difficile 🙂

Il est si tendre, si attentionné, si gentil, il est tout ce qu’une femme rêve d’avoir, et c’est ce qui m’effraie le plus. Il y a un tel écart entre nous que j’ai le sentiment de le perdre un peu plus chaque fois que je le touche.

L’élément qui vient sauver ces deux personnages, c’est leur relation. Jane Devreaux maîtrise l’expression des sentiments dans un style concis et entraînant. L’alternance des points de vue entre Mila et Boby apporte un bon rythme et permet de prendre toute la mesure de leur deux univers s’entrechoquant.

Stand out aborde des thèmes assez originaux, comme l’immigration, la corruption et la pauvreté mais tout cela reste relativement peu approfondi. La romance entre Mila et Boby est étonnante et agréable. Un bon roman mais sans plus.

Peut-être aurai-je du commencer par lire la première trilogie de l’auteure, Close-up, puisqu’il y est apparemment question de personnages que l’on retrouve dans Stand out.